mercredi 19 octobre 2016

Saya pour un Nagamaki naoshi, 1ere partie

 Sur un Nagamaki naoshi (hallebarde à longue lame, qui a été raccourcie par le bas), fabrication d'un saya (fourreau) en bois de Ho (magnolia).
 Kaki ire : la lame est posée sur l'une des deux plaquettes de bois, pour en dessiner le contour.
 Ciselure et creusage de la première plaquette, aux ciseaux à bois, kogatana et couteaux à lame courbe.
 Encollage et serrage avec un vieux tsukaito en soie.
 Le futur saya est déjà ajusté avec l'habaki (bague de sertissage) de la lame.
 Ici on peut voir les restes d'un Hi (gorges) sur le nakago (soie, partie fichée dans la poignée) qui auparavant figurait sur la lame quand elle était dans sa longueur d'origine.
 Séchage.
 Sayaguchi.
 Après Ara kezuri, Shiage kezuri au petit rabot.



 Après rabotage.
 Après raclage du bois.
 Après ponçage grain 120, 180 et tokusa (tige de prêle déroulée sur une plaquette de bois).

samedi 8 octobre 2016

Nouveau tsukamaki pour katana ancien

Un des premiers travaux dans le nouvel atelier, avec une belle lumière du nord. Tsukamaki en soie naturelle du Japon, de largeur 6mm (ce qui n'est pas très fréquent) et teinté à la main.
Tressage en tsumamimaki (pincé) et cousu aux niveau des passages sur les menukis et sur les dome (noeuds finaux).








jeudi 16 juin 2016

Kiri tanto

Une curiosité qui est passé en ce début d'année à l'atelier, il s'agit d'un kiri tanto.



On trouve très peu d'éléments d'informations sur ce type de lame. On dit qu'à l 'origine il était utilisé sur les champs de bataille pour "récupérer" la tête des guerriers vaincus, et qu'à l'époque Edo il était porté par les jardiniers. N'ayant lu qu'une seule fois ces infos, je ne sais si c'est correct.
Ici la lame a été repolie et la poignée re-tressée en soie naturelle du Japon.




Ici la poignée dans son tressage d'origine.


mardi 19 janvier 2016

Masques et marionnettes pour un spectacle

Il s'agit d'une création d'accessoires et de marionnettes pour L'oiseau bleu, spectacle mis en scène par Saturnin Barré avec la compagnie Tribu d'essence.
Deux marionnettes d'un bébé et d'un embryon, en mousse taillée, mousse polyuréthane souple et latex et deux masques en latex à partir du moulage d'un des comédiens de la troupe.
Pour la peinture, j'ai été épaulé par Bruno Tesse, avec qui je collabore depuis des années.
Travail réalisé en août et septembre 2015.



 Une première empreinte du visage a été faite en silicone peau et une chape en plâtre. Le tirage est fait en plastiline chauffée (donc liquéfiée). Une fois refroidi, il est retravaillé, pour enlever les imperfections de moulage, ainsi que les yeux qui sont ouverts et complétés avec des yeux en résine.
 Un moulage en plâtre est réalisé, et un trempage de latex coloré.





 Les masques et les marionnettes sont peints à l'aérographe et à l'acrylique.



Peinture en court de réalisation. Bruno s'est occupé de terminer les yeux et les sourcils.


 Peinture finalisée.

Essayage sur scène.